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Merci d'être venus

Thérapie familiale, vol.XVIII, 1997, n°4.

Ayant écrit cela, 1'impression ici d'avoir déjà tout dit. Mais une phrase - est-ce bien une phrase d'ailleurs? - ne fait pas un article. Elle suffirait pourtant. 
Mais dire peut-être où, quand, comment, pourquoi et surtout pour quoi la dire.

Histoire d’elles. Puzzle

Thérapie familiale, vol.XXI, 2000, n°1.

Le cadre est celui - dans la douce grisaille bruxelloise - d'un service d'accompagnement à 1'autonomie d'adolescents en appartements supervisés, sous mandat du Service d'Aide à la Jeunesse ou du Tribunal de la Jeunesse.
 
L'histoire, comme beaucoup d'entre elles, aurait pu commencer par «il était une fois ».

Si tu manges un fruit, n'oublie pas qui a planté l'arbre

Thérapie familiale, vol.XXII, 2001, n°3.

J’écrivais un jour...c’est sans doute “merci” que l’on doit dire lorsqu’on rencontre. Ici et d’abord, je persiste et signe. Au retour d’une terre digne et meurtrie. A la lisière du souvenir. 
Avec comme une envie de raconter sur la pointe des pieds, sur la pointe des mots.

Maktoub

Éditorial, Thérapie familiale, vol.XXIII, 2002, n°2.

"C'est comme s'il nous avait ouvert la porte de la prison en disant: entrez, n'ayez pas peur!" déclarait un homme lors d'une cérémonie à la mémoire d'un autre homme. L'un et l'autre n'étaient ni criminels, ni terroristes. L'un et l'autre savaient simplement la force et le pouvoir des mots. En effet, ils étaient journalistes et le mort avait, jadis, fait de la prison pour un article.

Ce que l'on en pense. Histoire illustrée

Thérapie familiale, vol.XXIII, 2002, n°4.

Dans de multiples problématiques rencontrées en thérapie, ce que le psychothérapeute "en pense" -son censé-savoir- encombre l'espace de travail et l'empêche d'être thérapeutique. 
L'auteur illustre son propos par une histoire clinique où l'un des outils utilisés fut un conte écrit pour la famille.

Le blason... sens dessus dessous

Thérapie familiale, vol.XXVIII, 2007, n°3.

« C’est, de tous nos outils, mon préféré », écrit l’auteur à propos du blason. Traquant les normes, et glanant – car c’est bien là notre métier – le sens, elle nous présente, dans cet article, les différentes utilisations qu’elle en fait en thérapie individuelle et de couples ainsi que dans les processus de formation et de supervision. Il ne s’agit pas, ici, d’un

« mode d’emploi » du blason... mais plutôt de quelques illustrations de ce qu’un emploi cadré et libre de ce bel objet permet.

Quand l'amant, c'est l'ordi...

avec Maggy Siméon. Thérapie familiale, vol.XXIX, 2008, n°1.

Quand ce sont les touches du clavier qu’elle caresse, quand c’est devant l’écran qu’il est aux anges, quand c’est avec l’ordi. que l’un ou l’autre du couple passe ses nuits... Depuis quelques années, la clinique du couple est traversée par de nouvelles formes d’assuétudes, d’infidélités qualifiées de virtuelles et de réseaux dits parallèles. Les auteurs s’interrogent sur les similitudes et les différences, dans nos approches thérapeutiques, de ce nouveau type d’infidélité.

Quelques subtiles violences au sein du couple

avec Maggy Siméon, dans "Violences et agressivités au sein du couple", vol.2.

Sous la direction de Patrick de Neuter et Nathalie Frogneux, Academia Bruylant 2009.

Subtil se dit d’une substance presque imperceptible comme l’éther. 
Subtil se dit d’une odeur délicate comme d’une fleur de vigne ou d’un jasmin.
Subtil se dit d’un parfum qui s’insinue, qui facilement pénètre.
Subtil se dit d’une nuance indiscernable au-dedans des notes ou des mots.

Clavardons… ou quand l'amant, c'est bien l'ordi!

dans "@mours virtuelles, conjugalité et internet",

sous la direction de Jacques Marquet et Christophe Janssen, Academia Bruylant, 2009.

Dans les années 1980, Michel Polnareff chantait : « Quand l’écran s’allume, je tape sur mon clavier, tous les mots sans voix qu’on dit avec les doigts ». Et aujourd’hui...Quand ce sont les touches azerty qu’elle caresse, quand c’est devant l’écran qu’il est aux anges, quand c’est avec l’ordi que l’un ou l’autre du couple passe ses nuits...

En effet

dans l'ouvrage collectif paru sous la direction de Karl-Leo Schwering,

"Se construire comme sujet entre filiation et sexuation", éditions Erès 2012.

«Comprendre comment je m’exprime, ce qui retient mon attention, comment j’ai tendance à réagir, en un mot ce qui fait mon équation personnelle», disait Guy Ausloos. 
En effet, je pense que c’est bien là que se situent notre devoir de psychothérapeutes et notre tâche de formateurs de psychothérapeutes. 

L'utilisation des métaphores dans la rencontre, en thérapie individuelle et en thérapie de couples

Les cahiers critiques de thérapie familiale et de pratique de réseaux, 2012, n° I.

La métaphore, est-ce donc lorsqu’en un mot, l’on dit plus qu’en mille ? Est-ce donc ce qui permet d’exprimer ce qui ne se décrit pas, ou si difficilement : une sensation, une atmosphère, une poésie ou une ambiance ? Est-ce un dialecte ou une langue, qui ne s’apprend pas et dans laquelle on entre, très lentement ?

 

 

Quand le savoir entrave la pensée…

Quand le savoir empêche la rencontre…

Thérapie familiale, 2015, vol.36, n°4.

« Nous entrons dans un nouveau monde qui, pour une bonne part, n’a pas encore été pensé. Donc, nous faisons l’expérience de l’a-pensée ».

L’a-pensée.

Jean-Claude Guillebaud, romancier et journaliste, nous donne là un néologisme qui incite... à penser !

Quant au savoir, pour le Petit Robert, c’est « un ensemble de connaissances plus ou moins systématisées », son contraire étant « l’ignorance ».

Soigner la clôture

Thérapie familiale, 2017, vol.38, n°3.

Au premier entretien (la création du système thérapeutique), au premier jour de formation ou de supervision (la création du système formatif1), nous nous sommes -à juste titre- longuement intéressés. Et le dernier... celui de la séparation, celui de l'adieu ou de l'au revoir, celui de l'aboutissement du travail thérapeutique ou formatif, qu'il s'agisse d'une fin annoncée ou d'une fin qui se profile à l'horizon... il est indispensable de le prévoir, de le préparer. Pour un final primordial.

Article en ligne

Asile: n.m. lieu inviolable où se réfugie une personne poursuivie. Courant: lieu où l'on se met à l'abri, en sûreté contre un danger. Littéraire: lieu où l'on trouve la paix, le calme, la sérénité."

Regards de bêtes traquées; ils viennent peut-être tous d'y entrer. Elles viennent peut-être toutes d'arriver. Comme moi. Ils-Elles n'ont probablement pas encore eu le temps de se sentir ici en sécurité. Ni d'y trouver la sérénité.

Article en ligne

Que fait-on d'une robe rose de princesse?

 

Ell est morte un dimanche matin. Ce 3 octobre. Ell, c'est son prénom, celui que je lui donne, un pronom sans l'e (trop muet!), une initiale. A six ans.

Génogramme

sur www.systemique.org

Article en ligne

Un génogramme, ça se dépose lentement. 

Cela peut prendre plusieurs séances.

De temps en temps, on le met sur la table.

Un génogramme, ça se dépose lentement. Comme un texte plein de virgules et de points d'interrogation… De points de suspension aussi.

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